14-18, tome 05 : Le colosse d’ébène (février 1916)

Synopsis

Verdun, 21 février 1916. L’artillerie allemande débute le pilonnage systématique du secteur dans le but de « saigner à blanc l’armée française ». Parmi les renforts qui affluent, la présence de tirailleurs sénégalais crée des tensions dans la troupe. C’est dans ce contexte que la compagnie commandée par Armand est envoyée au fort de Douaumont sur le point d’être pris par l’ennemi.

Mon avis

Dans ce tome, beaucoup d’aspect de cette guerre sont traité pour la première fois :
– En premier lieu, le travail des femmes : c’est nouveau pour cette période. Elles participent grandement à l’effort de guerre.
– Le deuxième aspect est nouveau est ce que les hommes appellent le déluge de fer (les obus)
– L’intégration des tirailleurs sénégalais – He oui le titre de l’album est une sorte d’hommage, leurs intégration au sein de l’armée ne se fait pas sans mal, les idées reçus, le racisme, tout cela ne fait pas bon ménage. Mais la solidarité fera le reste …

Pour une BD, franchement l’éventail des sujets traités et bluffant.

Je vais dévorer la suite, vite , très vite …

14-18, tome 04 : La tranchée perdue (avril 1915)

Synopsis

De retour d’une escapade, à la recherche du « repos du guerrier », Arsène et Jacques dépassent leurs lignes et tombent par hasard sur la tranchée ennemie faisant face à la leur. À leur grand étonnement, elle est déserte. Prévenu, le commandement ordonne une incursion par voie de tunnel. Pierre et Jules, désignés pour cette mission, découvrent au cours de leur progression un étrange objet cylindrique.

Mon avis

Il y a toujours des projections dans le futur, où l’on zoom sur l’histoire d’une femme en particulier, qui raconte les sévices reçues lors des retours du front.

Sur ce tome, on vit l’apparition de la guerre chimique. Les allemands commence à envoyer du gaz au Français qui trop naïf n’ont pas cru que les adversaires emploierais tous les moyens pour gagner. Le manque d’équipement de l’armée française est criant : la seule chose dont les officiers disposes en abondance et utilise : c’est la chair à canon. Ca fait mal de l’écrire, mais c’est vrai …

Devant cette nouvelle menace chimique ; Es ce que cela renforcera la détermination des alliés ou flancheront ils ?

Un scénario toujours bien ficelés, qui éclaire aussi le lecteur sur ke début des armes chimiques.

N’hésitez pas à commenter. 🙂

14-18, tome 03 : Le champ d’honneur (janvier 1915)

Synopsis

Janvier 1915. Tandis que les hommes creusent les tranchées, le commandement élabore un plan dans lequel une section doit servir d’appât aux Allemands, une mission-suicide qui incombe au caporal Armand de Bernanceaux et à ses hommes. Avant le départ, deux événements portant sur l’honneur de Maurice et celui de Denis vont mettre en péril la cohésion du groupe d’amis.

Mon avis

L’horreur de cette guerre commence vraiment prend tous son sens ! Les hommes commencent à s’enterrer. C’est le début des guerres de tranchées, des charges inutiles.

Les hommes sont nerveux et se battent entre-eux. Ne comprennent pas forcément les ordres et l’insubordinations n’est jamais loin. Puis la petite histoire, dans la grande : les hommes se connaissent et sont de plus en plus proches, ils découvrent la face cachée de leur camarade … et avec les mœurs et idées reçues de l’époque, cela tourne vite au bourre-pif.
Néanmoins, la grande histoire rattrape vite les disputes de tranchées. Quand un homme n’a plus que se crosse de fusil pour tuer un adversaire par exemple … c’est encore une scène de l’Histoire qui vous glace le sang.

Au niveau des planches, il y a un rien ç dire, c’est constant, le synopsis et les aller-retours passé, présent, futur très agréable.

N’hésitez pas à commenter 🙂

14-18, tome 02 : Les chemins de l’enfer (septembre 1914)

Synopsis

Premières avancées au fusil et à la baïonnette pour les hommes sur le front, premières désillusions pour les femmes à l’arrière. Les tentacules de la guerre s’étendent et révèlent un secret déjà douloureux à supporter, la fin n’est pas pour tout de suite. Il va falloir s’accommoder de ce quotidien infernal où l’horreur le dispute à l’absurdité. Un récit intime et tragique où seul le rire du désespoir perce parfois.

Mon Avis

Toujours très interressant, on navigue ici entre 2 situations, les femmes à la maison, informées par lettre de leurs maris, parfois, par les journaux assez souvent.

Le parallèle entre la vie de ceux qui restent et les hommes au front est très interressant.

Les Flash, sur la vie après de la guerre nous montrent bien l’impact psychologique de cette dernière.

Quand à la trame, l’histoire avec un grand H, vous y êtes ! En plein dedans, le recul de l’armée française, les illusions d’une victoire rapide et facile qui s’estompe.

Au top, au niveau scénaristique, au niveau du respect de cette période historique et des dessins au top. Mais attention, ca prends aux tripes, tellement la BD est criante de vérités historiques, ca fait froid dans le dos parfois.

Le Sang du dragon, tome 04 : L’Enchanteur Iweret

Synopsis

Point de répit pour la boucane et son capitaine, pas de place pour les trous de mémoire ou les poches percées : Hannibal Meriadec est de retour avec ses pirates et sa jambe de bois, ses fioles pleines d’élixirs, ses formules occultes qui font froid dans le dos… Meriadec part à l’assaut de la sépulture du druide noir Iweret. Trouvera-t-il la clé d’un monde parallèle dans lequel coule le Sang du Dragon ?

Mon Avis

Décidément, le Capitaine Hannibal Mériadec ne cesse de me surprendre. Il part dans une quête mais on découvre, malgré son soif de vengeance, la fidélité et la confiance dont il fait preuve envers l’un des membres énigmatique de son équipage.

Ces Flash back sont rafraîchissant et apporte beaucoup à l’intrigue et donne de la profondeurs aux différents personnages de la BD.

Décidemment cette sage est une belle découverte, il n’y a pas un tome à laisser de côté, pour le moment …

Côté planche, le trait, la colorisation, tout me plaît … Vous ne serez pas déçu

Pour votre avis, laissez des commentaires 🙂

Le Sang du dragon, tome 03 : Au nom du Père

Synopsis

Mon passé, comme le vôtre, est sombre. Naguère, j’ai connu le comte de Cagliostro. J’étais bien jeune lorsque je le surpris un soir exerçant un de ses rituels sanglants, assisté par feu ma mère, de son nom Caroline Montvoisin. M’ayant aperçu et me prenant pour un témoin gênant, il tenta de m’assassiner. Ma mère m’a sauvé et nous nous sommes alors emparés du seul bien auquel le comte attribue de l’importance… Un talisman ! Ce talisman, croyez-y ou non, peu importe, lui garantissait l’immortalité. Dès lors, possédant ce bijou unique, nous errâmes à travers la France. Partout où nous allions, nous sentions l’ombre méphitique de cet homme derrière nos pas.

Mon avis

Je vais me répéter : j’adore ! Oui on apprend plus sur le jeunesse de notre capitaine, la magie rentre en action, le fantastique, le surnaturel.
Il y a un côté comte de monte-cristo je trouve ce capitaine, on retourne dans son enfance pour trouver les origines de sa vengeance.
Mais aussi un homme qui cherche ses origines paternels, on a pas de Dark vador ici, mais nous aurons presque le droit à une réplique cultissime : « je suis ton père ».

Du côté du scénario, je suis satisfait, des êtres mystique, des rebondissement, de la sorcellerie, la religion. Un mélange détonnant qui ouvre le champs des possibles.

Encore une fois, les planches, il y a rien à redire.

A lire, a collectionner, mais n’hésitez pas, c’est top

Le Sang du dragon, tome 02 : La Pierre de Gaëldenn

Synopsis

Voici le livre de Lewig. Je l’ai trouvé chez la mère de Meriadec. Lewig était un druide. Ses écrits narrent des faits qui eurent lieu au 5ème siècle. Peu importent les détails, mais il parle de la carte des ondes du Sidh. Une carte dessinée avec une encre magique qui la rend invisible ! De ce fait, on ne peut pas la lire, excepté si l’on possède la pierre de Gaëldenn. Celle-ci est trouée en son milieu et il convient de l’utiliser telle une loupe. Uni de cette pierre, l’encre vous apparaît.

Mon avis

Vous vous souvenez peut-être, lors du tome précédent, je ne comprenais pas la fin. Bien, on comprend tout de suite dès le début du tome ou alors, j’ai trouvé un cerveau depuis sic….

Plus sérieusement, l’intrigue est toujours aussi sympa. Il y a une certaine originalité dans le scénario, dans l’intrigue, … l’histoire est bien rythmé.

Quand au planches, c’est toujours très bien, j’adore le coup de crayon, les expressions des personnages. Même la colorisation me plaît beaucoup…

Vivement la suite …. 🙂