Le Dernier Magicien, tome 2 : Les cinq artéfacts de Lisa Maxwell

Synopsis

Le pouvoir du Livre vit en Harte désormais. Non contrôlé, il risque d’entraîner le monde vers une terrible destruction. Seules quatre pierres ancestrales peuvent domestiquer cette incroyable force. Esta et Harte partent alors à leur recherche. Mais il faudra voyager dans le passé pour les retrouver intactes. Sans compter que les pierres attisent non seulement la convoitise de l’Ordre mais aussi l’intérêt de nouveaux ennemis comme les Antistasi et JackGrew… Malgré ses immenses pouvoirs, Esta parviendra-t-elle à sauver Harte et à protéger l’humanité ?

Mon avis

En commençant ce pavé de 718 pages, j’avis de grandes attentes et un peu peur que ce tome ne soir pas à la hauteur du précédent.

Je n’aime pas dire ce que je vais écrire, mais je ressors déçu de ce tome. Le premier tome était tellement bon que cela était presque inévitable. Mais attention tout est loin d’être négatif, on retrouve un bon nombre de personnage que nous avions appris à apprécier lors du premier tome, que ce soit ceux qu’on apprécie et ceux que l’on déteste.

L’auteure nous sort tous les bon filons d’un best seller :
– Un amour impossible entre Esta et Harte. Il y a le pouvoir qui les rends incompatible, la différence de mentalité : Année 2000 versus année 1920. Ca clash forcément. Mais c’est un point bien travailler par l’auteure … ca donne des conversations ou situations savoureuses.
– Un grand méchant : JackGrew, détestable à souhait, arriviste, antipathique et un poil narcissique et asocial.
– Un ou des groupuscules extrémistes : Les Antistasi (pro-magie), d’un côté et l’ordre (les anti-magie) de l’autre. Au milieu : nos héros !

Nous voyageons encore dans les époques, l’auteure à garder cette variable, on suit ceux qui sont resté en 1902 qui essaye de sauver ceux qui peux encore l’être et de l’autre nos héros en 1904 qui sont au coeur de l’action et dépassé par des événement plus grand et plus fort qu’eux.

Il y a beaucoup de bonne chose, un amour naissant, de l’action, … mais néanmoins que je ressort déçu parce que c’est parfois un peu long, le suspense est moindre. En fait, en écrivant cette chronique je me demande si je ne viens de trouver ce qu’il manque par rapport au premier : il manque cette touche magique que l’auteure avant poser dans le premier tome qui m’avait tant transporté.

Pour conclure, c’est un bon roman, bien écrit dans lequel je retrouve tous les bonnes choses du premier tome, mais il manque cette petite chose entre un bon livre et un très bon livre.

N’hésitez pas à me donner vos avis en commentaires. 🙂

Les derniers parfaits de Paul Beorn

Synopsis

Dans le royaume de France ravagé par la guerre contre les légions catharis d’Occitania, Cristo, un soldat prisonnier, échappe à ses geôliers enchaîné à trois compagnons d’infortune. Les quatre fuyards que tout oppose doivent s’entraider pour survivre, contraints de se cacher puis d’emprunter les chemins de traverse. Commence alors pour eux une haletante course-poursuite à travers un pays ennemi dominé par des démons et vivant sous le joug d’une Église catharis fanatisée. Ici, dans les vestiges d’un antique Empire disparu, une magie ancienne continue de survivre dans des talismans et d’immenses tours-statues. Au coeur des forêts profondes et des montagnes déchiquetées des terres occitanes, pris dans le fracas des combats, Cristo et ses compagnons prendront conscience de porter en eux un pouvoir insoupçonné. Ils verront leur destin basculer et le monde trembler sous leurs pas.

Mon avis

Bien, j’avais dis que relirais très vite du Paul Béorn pour voir si sa plume me plaît toujours.

Mon avis est contrasté, il écrit bien, c’est une histoire originale. Il mélange un peu de vrai et du fantastique.
Mais voilà, c’est une histoire très dense, il se passe beaucoup de chose mais pourtant chaque nouvelle action s’essouffle vite.

Avec quelques jours de recul, c’est effectivement le gros point noir, les événement s’enchaînent assez bien mais chaque étale du périple s’achève un peu vite … Oh oui, c’est sûr il y a de l’action néanmoins j’aurais, personnellement, apprécié un peu de développement dans les actions. Et puis surtout une fin qui donne plus de liant à épreuve que les héros ont vécu. Parce que oui il y a l’histoire de Cristo, mais j’aurais vraiment apprécié que l’autre personnage, Mousse, à qui je me suis fortement attaché soit plus développé, parce que moi c’est elle la vrai héroïne de l’histoire.

Bref, bon roman mais mais un peu trop rapide sur les évènement qui survient dans ce livre. Ce livre aurait pu durer un tome de plus sans problème, sans redondance si l’auteur l’avait souhaité.

Eragon : Légendes d’Alagaësia, tome 1 : La Fourchette, la Sorcière et le Dragon

Synopsis

Cela fait un an que l’Empire est tombé. Un an que le tyran Galbatorix a disparu.
Après la victoire, Eragon a quitté l’Alagaësia en quête du lieu parfait pour entraîner la nouvelle génération de dragons à naître et leurs futurs dragonniers. Aujourd’hui, ses nouvelles responsabilités ne lui laissent aucun répit. Construire un nouveau refuge pour protéger les oeufs des dragons, abriter les précieux EldunarÌ, répondre aux demandes des différents peuples, gérer les querelles entre les Urgals belliqueux et les Elfes hautains… Le dragonnier ne connaît pas de repos. Trois histoires vont pourtant le distraire et lui permettre d’envisager l’avenir sous un nouvel angle.

Mon avis

Quand j’ai su, que un nouveau tome allait sortir, j’étais « en joie », quand j’ai vu le prix et le nombre de page, moins …

Pour finir, en tant que fan, de cette saga, j’ai fini par le lire. Je ressors mi-figue, mi-raisin .. On retrouve bien notre duo de choc Eragon et Saphira, exilé volontaire pour re-créer la caste des dragonniers puis surtout sauver les Edunari de la folie.

Ce jeune-homme qui rêvait d’aventure, s’ennuie et nous aussi un peu du coup. En fait, ce livre est plus un recueil d’aventures que collecte Eragon plus qu’il ne les vit lui même.

Le plus, c’est de retrouver un univers que j’ai beaucoup aimé, la complicité dragon-dragonnier … nous avons aussi l’occasion de connaître un peu mieux les Urgals, les moins, c’est qu’il y aucune histoire originale, on ne sait rien de ce qu’il se passe en Alagësia, même si Paolini ouvre une porte.

Dommage, c’est un coup littéraire qui est fait pour les fans absolus, qui vont payer 15,90€ pour pas grand chose. En 3h c’est lu, ca fait chère la page

Le septième guerrier-mage de Paul Beorn

Synopsis

Lorsque Jal se réveille, perdu et agonisant, il ne se doute pas que sa survie dépendra de son serment. Celui de défendre un village face à l’immense armée conquérante qu’il vient de déserter. Une armée menée par le plus puissant des Guerriers-Mages… Bientôt, de violents cauchemars assaillent le jeune soldat, les souvenirs de douze années de sa vie jusque-là oubliées, et avec eux, des capacités insoupçonnées… Sa promesse lui permettra-t-elle de découvrir ce qu’il est vraiment ?

Mon avis

Ha que c’est bon ! Oh oui enfin, il y a longtemps que je n’avais lu de la fantasy pure, a dire vrai, j’en ai tellement lu qu’à force on a peur d’être décu. Cette pause à donc était salvatrice !

Plus de 500 pages d’actions, c’est un roman intense … c’est le mot, c’est dur de poser le bouquin, à chaque chapitre les événement s’enchaînent… Je suis content de na pas être à la place du héros « Jal » qui doit crevé par son aventure.

Revenons en au livre, Un jeune déserteur, pille un village puis c’est le trou noir… Rien d’attachant au départ, encore un jeune salopard quoi, qui à déserté, même s’il ne se battait pas aux côtés des gentils (es ce qu’il y a des gentils dans une guerre ?) et qui se réveille dans une clairière, tous ces compagnons morts…. Mais il est sauvé par cette belle et énigmatique guerrière qui lui fait juré de protéger son village contre la vie sauve. Il le fait, pour survivre, mais il a bien l’intention de filer à l’anglaise …
Elle croit en lui, elle pense qu’il est un guerrier mage, mais voilà, certes il est accompagné par ce qui semble être un familier, mais lui, ce jeune homme de 20 ans qui a oublié un pan complet de son existence la prend pour une folle …

Mais voilà, malgré toutes les difficultés, il s’accroche, va défendre ce village et redécouvrir qui il était. Je ne peux aller plus loin de peur d’en dire trop, mais ce jeune homme, qui va aider des paysans, qui le déteste pour ceux qu’il est, ce qu’il représente donne des bonnes leçons dans notre monde d’aujourd’hui.

N’oublions pas, les mythes sont présent, la magie, l’ombre d’un peuple disparu : les elfes, cela donne beaucoup de saveur.

Le fait que le héros, Jal, se redécouvre dans flash back donne beaucoup de profondeur au récit et au personnage.

Il y a de tous dans ce livre, des mythes, de la magie, de l’action, la guerre, de l’intrigue politique, et des twists finaux.

Je découvre par ce roman, le style de Paul Béorn, j’en suis ravi. Il montre une palette d’écriture très intense, intéressante – une imagination et un goût pour les rebondissements très bien travaillé.

Franchement un bon moment.

Kid Jésus de Pierre Pelot

Synopsis

Sur la Terre d’après le Chaos, il y a de nouveau des maîtres, des riches, et puis il y a les Fouilleurs qui creusent et grattent parmi les ruines. À la recherche des vestiges d’avant… On les paye pour ça. Mal, très mal…C’est en ces lieux de misère sauvage que surgit Julius Port, l’orphelin perdu, vite surnommé Kid le Maigrichon. Aussi bon Fouilleur que les autres, mais différent…Ainsi, sur un chantier, il sauve de la mort un adolescent blessé, Alano…Ainsi, à des putains venues distraire les Fouilleurs, il parle de révolte. Et il crie qu’eux, les « gratte-sol », ils ont aussi le droit d’exister !Drôles de mots dont on se moque mais qu’on n’arrive pas à oublier… Julius Port se baptise Kid Jésus et Alano ne le quitte plus…

Mon Avis

J’ai attendu quelques jours avant de commencer, pour décanter un peu …. et encore aujourd’hui plusieurs sentiment contradictoire m’habites.

Comme dirais Coluche « c’est l’histoire d’un mec » … quand même assez particulier, il est auto-didacte, il apprends seule des langues oubliés par les hommes à partir de cassette (vous savez le truc que nous, quand nous étions jeune, rembobinions avec un crayon pour économiser les piles du walk-man, bref …)

Bref, il apprend, enfin comprend une partie de la vie de Jésus-Crhist via une cassette, bon, il comprend que des bribes, mais assez pour l’inspirer et se construire une légende.

Dans ce monde post-apocalyptique, où les hommes ont oubliés leur passés il va tenter de rassembler les petits, pour défendre le bien de ces gens et les représenter… Sauf que, quand on prend de l’importance comme il fait, ou bout d’un moment cela devient politique et on s’attire des ennemis …

C’est un bon livre, dans l’ensemble, il faut juste un peu s’accrocher au début, c’est un « mou – mou » au démarrage. J’aurais aimé que l’auteur appondisse un peu plus sur cette notion d’amnésie technologique dont est victime la race humaine. C’est néanmoins, un raccourci facile pour éluder et ne pas rentrer dans les arcanes du passé.

L’auteur, à une écriture fluide et simple, attention cela n’est pas péjoratif de ma part, c’est une lecture abordable pour les amoureux du genre.

Au final, pour un livre que j’ai choisi, au hasard, dans une librairie d’occasion, sur un titre et une couverture qui ont attiré mon œil c’est une bonne surprise. J’ai ramené ce livre, sans lire le résumé. Je fais cela parfois pour découvrir des choses ou auteur différents. Ca passe ou ca casse, cette fois-ci je sort de ma zone de confort et j’y ai pris du plaisir. Je vous le recommande.

Pamphlet contre un vampire de Sophie Jomain

Synopsis

S’il y a bien un truc qui m’agace, ce sont les romans à l’eau de rose sauce vampire. Mais qu’ont-elles, à la fin, ces amoureuses de Dracula d’opérette ? Ça ne tourne vraiment pas rond chez elles et ça commence à bien faire ; il est grand temps de rétablir la vérité : les vampires n’existent pas. Comment ça, « et s’ils existent ? » ? Eh bien, s’ils existent, je vais m’occuper de leur refaire le portrait, ça changera ! Je vais jeter sur mon blog un pamphlet ; un pamphlet contre les vampires. Et si, par le plus grand des hasards, un certain Hugo Rivoire – un garçon aussi mignon qu’effrayant – décide de me faire fermer mon clapet, il trouvera à qui parler ! Parfaitement ! Sauf que mon petit doigt me dit que je risque de le regretter…

Mon Avis

C’est Honteux, tout bonnement honteux … j’ai ce livre dans mes stocks depuis le 08 mai 2012… C’est précis, non ? Comment je le sais me dirais vous ? Parce que je l’ai acheté à un salon du livre sur le stand de l’auteure et qu’elle me l’a dédicacée le jour même. Donc oui c’est honteux, fouettez moi !

Plus sérieusement, j’adore cette jeune fille : Satine, une ado de 17 ans qui se moque des midinettes de son âge qui ne font que penser aux vampires. Il y a plein d’allusion amusantes aux phénomènes à la mode de l’époque (Twillight et Cie..). C’est d’ailleurs le point fort de ce livre, Satine, une jeune fille impertinente, qui dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas, qui n’est pas capable de se taire quand elle le devrait. Elle provoque donc des situations qui lui sont bien inconfortables.

Je pourrais pondérer ce que je dis plus haut avec le choix de Satine de devenir l’image de sa moquerie, néanmoins c’est le choix de l’auteure et cela ne se discute pas vraiment.

Sophie Jomain écrit vraiment bien, ce n’est pas la première fois que je le constate, j’adore sa plume. Elle fait partie de ceux qui arrive à me faire rire durant une lecture. Son écriture est rythmé, il n’y a pas de longueur dans son livre.

Bref, pour conclure, un bon moment passé avec l’histoire de Satine, l’effet des réseaux sociaux chez les jeunes, d’ailleurs peut-être que l’auteur aurait pu creuser un peu plus là dedans. Mais ne chipotons pas, c’était sympa.

Donnez votre avis dans les commentaires 🙂

Le Dernier Magicien, tome 1 : L’ars Arcana de Lisa Maxwell

Synopsis

De nos jours à New York, les magiciens vivent terrés dans Manhattan, qu’ils ne peuvent quitter sous peine de mort.
Esta, une magicienne à l’affinité hors-norme, a le don de voyager à travers les époques et de figer le temps. Elle seule peut se rendre en 1902. Là où tout a commencé.
Là où le magicien s’est jeté du pont de Brooklyn avec l’Ars Arcana, le livre ancien contenant tous les secrets de la magie, la condamnant à des lendemains sans espoir …

Mon avis

Quand on se ballade, dans les rayons d’une bibliothèque on se laisse parfois guider au feeling. C’est entièrement le cas pour ce livre : une couverture qui attire l’œil , un titre qui interpelle … c’est parfois suffisant ….

Je sentais un big coup de cœur, sans savoir pourquoi … et là ce fut la cas.

Une belle brique de 644 pages qui peux faire peur au début, la première chose qui m’a à la fois déstabilisé et ravi c’est la magie. Nous sommes loin du monde des sorciers avec une baguette magique, chaque magicien à une affinité différente plus ou moins forte. Rendant ainsi chaque magicien différent.

J’ai adoré les voyages dans le temps, les conséquences qu’ils engendrent, … l’intrigue est vraiment bonne. L’héroïne fait des missions dans le passé afin de sauver sa caste …. mais le grand voyage en 1902 va lui ouvrir des vues sur un nouveau monde, des nouvelles amitiés et des nouveaux dangers.

Le personnage principale, Esta, à un caractère bien travaillé par l’auteure, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste.

Mais alors le final, il y a un vrai chamboulement … celui qui me dit qu’il a vu venir ce final, hé bien c’est simple, je ne pourrais le croire.

Une belle écriture, de belle description des environnements, des situations qui donnent du relief aux personnages, un rythme soigneusement étudié qui va vous amener sur un final canon et renversant.

Une belle découverte, qui va m’amener à découvrir la suite dont j’en attends énormément…